Imaginez, vous avez un gros paquet de chocobons pour une semaine à la montagne entre amis. Le problème avec ces trucs, c'est que même si on sait que ce n'est pas bon pour la santé, on ne peut s'empêcher d'en manger de manière frénétique. Du coup en les prenant tous dans les premiers jours, il n'en reste plus le mardi, les plus en manque chercheront de partout pour en trouver un ou deux sous un meuble... Mais les faits sont là, il n'y a plus de chocobons pour le reste des vacances.
Vous allez me dire, ce n'est pas bien grave, il suffit d'aller à la supérette du coin pour en racheter.
Il n'y a pas de supérettes pour les gisements de pétrole
Évidemment, vous avez compris la comparaison, si on ne parle plus de chocobons, mais de pétrole, et que l'on remplace semaine de vacances par des centaines de générations, on se rend vite compte du problème !
En effet, les gisements de pétrole sont limités et il n'est pas possible de les remplir de nouveaux. Du coup si on les siphonne tous, il n'en restera plus pour les générations futures. Or on ne sait pas si, dans 10 ou 15 générations, le pétrole sera toujours indispensable... Même si en toute logique, ils l'utiliseront plus efficacement que nous. Malheureusement pour récupérer les dernières gouttes de cet huile de roche les multinationales du pétrole ne reculent devant rien, y compris la destruction de contrées sauvages. Dernier exemple en date Respol qui vient d'annoncer la découverte d'un gisement de pétrole gigantesque dans la région de North Slope au nord de l'Alaska. Ce genre de découverte est extrêmement rare, et de plus en plus difficile a exploiter, et donc de plus en plus dévastateurs.
Du coup devant tant de frénésie dans la recherche de chocobons, il est fort probable que dans 2 ou 3 générations, nous aurons des moyens plus propres pour extraire le pétrole, que nous en aurons besoin de moins... Mais qu'il n'y en aura plus pour couvrir les besoins. En clair dès que nous découvrons une nouvelle source de pétrole, plutôt que de dire on la garde pour les générations futures, on le pille pour avoir de l'argent tout de suite, tant pis pour nos enfants... Et tant pis pour la planète.
Alors à quand une protection des ressources non-renouvelable ? Un genre de loi pour limiter les prélèvements dans ces gisements, un peu à l'image des quotas de pêches.