Pour aller au travail, il y a plusieurs écoles. Il y a ceux qui choisissent les transports en commun, ceux qui préfèrent le vélo, d'autres par choix ou par nécessité prennent la voiture et il y a ceux qui travaillent depuis chez eux...
Je travail chez SQLI, une entreprise de services du numérique (ESN) qui propose à ses salariés de prendre régulièrement des journées de télétravail.
Concrètement, en plus de ne pas perdre plus d'une heure dans les transports, je peux travailler de chez moi en utilisant le même ordinateur portable que celui que j'utilise les autres jours à l'agence. La consommation électrique est donc identique, seul le coût du transport change. Habituellement, j'utilise principalement les transports en commun et parfois le vélo pour aller travailler. Dans mon cas, le télétravail, même si le gain en qualité de vie est indéniable, l'impact sur la pollution est limité.
Mais ce n'est pas le cas pour tout le monde ! En effet, beaucoup de mes collègues ne peuvent utiliser les transports en commun et doivent utiliser la voiture, sauf les jours de télétravail !
Pour vous donner un ordre d'idée, voici une étude menée par la mairie de Paris sur différents trajets, dont celui assez représentatif de 10 km.
En clair, si vous allez au travail autrement qu'à pied, à vélo classique, en roller ou en trottinette sans moteur, vous polluez un peu.
Et le télétravail alors, c'est bon pour notre planète ?
Évidement, le télétravail n'est pas possible pour tous les métiers, le nombre d'entreprise le permetant est encore trés limité et rien n'emeche les télétravailleurs d'utiliser leur voiture pour un trajet qu'ils n'auraient pas fait en temps normal.
Les études sérieuses sur le domaine sont donc peu nombreuses, mais une tendance semble en ressortir. Le télétravail limite le nombre de trajets polluant et améliore la qualité de vie des salariés. Ils passent moins de temps dans les transports, polluent moins, et limite le nombre de voitures sur les routes, ce qui réduit les bouchons, et donc participe à la réduction globale de la pollution. Certes, ce gain est encore difficilement quantifiable, cependant, c'est la somme de tous ces "petits" gains qui nous permettront de diminuer notre empreinte carbone.