Si vous prenez l'avion et que ce dernier est en retard, un petit conseil, attendez de rentrer chez vous pour vous lâcher (plus ou moins objectivement) sur la toile... En effet si vous êtes pressé, et que votre avion a plus d'une heure de retard comme ce fut le cas pour Mark Leiser ce mardi 24 septembre, ne vous connectez pas sur Twitter pour écrire ceci :
Le vol a été retardé de 90 minutes. Un soldat va rater sa correspondance et @Easyjet refuse de lui payer son trajet jusqu’à Portsmouth
https://twitter.com/mleiser/status/382617071718502400
Car si l'on en croit ce juriste qui travaille dans une faculté de droit, vous risquez de voir une hôtesse venir vers vous pour vous dire que vous ne pouvez pas embarquer du fait que vous avez critiqué Easyjet ! Au bout d'un long bras de fer l'homme à tout de même pu embarquer mais la question est posée, y a-t-il une véritable liberté d'expression sur les réseaux sociaux ?
On ne sait pas vraiment ce qui est advenu de cette hôtesse de l'air qui n'avait visiblement pas lu le mot d'ordre de la compagnie "La convivialité est notre passion. Attendez-vous à rencontrer un personnel aimable, serviable et compétent". Mais Easyjet s'est empressé d'expliquer que le personnel au sol n'était pas chargé de suivre les réseaux sociaux ou de jouer les community managers.
Regarding Glasgow issue last night; our airport staff don't monitor social platforms and we did not and will not deny boarding based on(1/2)
— easyJet (@easyJet) September 25, 2013
https://twitter.com/easyJet/status/382875365208629248
Les maques et les réseaux sociaux...
Mais effectivement au delà de cette info plutôt insolite se cache une vraie question, peut-on critiquer une marque sur les réseaux sociaux ?
Il est maintenant connu que la plupart des grandes entreprises (dont Easyjet probablement) ont des community managers, ces personnes chargées d'animer et voir ce qui se dit autour de leur marque sur les réseaux sociaux. Certains sont même équipé d'application qui remonte des alertes dès qu'une personne critique la marque pour qu'une personne puisse défendre ladite marque. Ce qui est d'ailleurs une bonne chose, car cela apporte du débat et évite que la marque soit décrédibilisé sur une fausse rumeur.
Sauf que parfois, comme dans ce cas, de mauvaises décisions sont prisent et sont encore plus néfaste à l'image de marque.